
Jusqu’ici on pouvait arrondir ses fins de mois en exploitant sa voiture avec Blablacar, Parkadom ou Ouicar.
On pouvait aussi se faire quelques ronds en louant son logement avec AirBnb.
Eh bien maintenant avec Comuneat, il est possible de vendre ses plats maison à des particuliers trop faignants pour cuisiner mais assez motivés pour venir chercher leurs plats chez vous A l’inverse, il est également possible d’acheter des plats cuisinés pour un prix modique !
Cette idée s’inscrit dans une tendance d’économie participative de plus en plus dans l’air du temps : internet a permis l’avènement de concepts en tous genres mettant en relation des particuliers comme vous et moi pour optimiser les ressources et limiter le gaspillage par des tonnes de moyens différents. J’en avais déjà parlé dans mon article sur l’achat-vente de petits services à 5€ ou celui sur le prêt d’argent entre particuliers
Je trouve cela vraiment intéressant de voir tout ce qu’on peut faire avec internet, et à quel point on peut à la fois économiser de l’argent et éviter de faire tourner une économie que beaucoup ressentent comme de plus en plus lourde et injuste.
Principe de base
Vous pouvez vous inscrire soit comme cuisinier, soit comme gourmet. Encore une fois, ça rappelle un peu les sites de covoiturage où conducteurs et passagers s’accordent pour partager leurs ressources. C’est vraiment du gagnant-gagnant
Puisqu’une vidéo vaut mieux qu’un long discours, regardez donc la présentation du concept :
Ca vaut le coup ?
Suivant les cuisiniers, un plat peut coûter entre 6 et 10€ en moyenne. Copieux ou non ; entrée, plat principal ou dessert ; cuisine italienne, asiatique, française … Vous aurez le choix et l’embarras du choix !
Par rapport à un plat à emporter pris dans un restaurant, vous serez gagnants. Si c’est vraiment le côté pratique et rapide qui vous intéresse, alors c’est tout aussi intéressant qu’un kebab au coin de la rue.
Et pour l’hygiène ?
Question épineuse ! Le site a mis en place une « Charte hygiène et bonnes pratiques » que chaque cuisinier se doit de respecter. A défaut, le site peut bien sûr bannir le cuisinier. Comme chez Blablacar et Airbnb (oui, les points de comparaison sont nombreux), le système repose avant tout sur le bon sens et la confiance. Dans ce contexte, les resquilleurs se font vite lyncher !
Voici les principaux points de cette charte :
- Lavez-vous régulièrement les mains, avant et après manipulation des aliments.
- Soignez votre hygiène personnelle.
- Entretenez et nettoyez régulièrement votre matériel, les plans de travail et vos locaux.
- Rangez efficacement votre réfrigérateur et votre congélateur.
- Vérifiez les conditions et durées maximales de conservation des aliments.
- Achetez des produits frais.
- Veuillez à ce qu’il n’y ait pas d’animaux, oiseaux ou insectes dans vos locaux.
- Evitez les contacts entre les aliments crus et cuits.
- Respectez la chaine du froid.
- Soyez vigilants vis-à-vis des préférences alimentaires des Gourmets et de leurs allergies.
- Informez le Gourmet des conditions de conservation et de réchauffement des plats.
En résumé
Au final, je dirais que Comuneat est une bonne idée, ingénieuse et conviviale, et qui permet à la fois de rencontrer les gens de votre quartier tout en stimulant l’économie au niveau local. En plus, si vous aimez cuisiner et que vous souhaitez vendre vos crêpes, pizzas, quiches ou je ne sais quelles autres spécialités, c’est vraiment un bon moyen d’arrondir un peu vos fins de mois
Vous avez d’autres idées ou des commentaires ? N’hésitez pas à venir me voir sur Facebook et Twitter. Vous pouvez aussi écrire un article pour Radin Malin si vous avez une bonne idée à me faire part
Marc